C’est maintenant qu’il faut reprendre vie. Pas demain, pas tout à l’heure, pas dans quelques minutes, maintenant. Il y a urgence climatique intérieure. Penser à soi n’est pas manquer de présence aux autres. Bien au contraire, l’équilibre interne est une possibilité d’ouverture, sans pression, sans convoitise, sans attendre autre chose que la surprise de ce qui vient. Pour reconquérir notre plénitude déchue, nous avons des outils, analyse Serge Tanguy dans son traité de libération, en premier lieu la respiration, le souffle, offrant des retrouvailles belles et inédites avec l’instant. Nous ne nous connaissons pas, et nous ignorons le plus souvent quelle est notre place ici-bas. L’enfant en nous a été saccagé, piégé, harcelé par les obligations sociales que l’adulte croit bon de respecter et d’inculquer.

La première de nos responsabilités est donc d’explorer, par la redécouverte de nos sept sens ésotériques, appelés aussi chakras, qui nous sommes. Oui, la paix en soi est possible, qui relève en quelque sorte d’un art martial suprême pour nous dégager de ce qui nous contraint et fausse notre rapport à nous-même comme aux autres.

Je suis le reflet de mes choix est un manuel de guérilla spirituelle bienveillant, nous proposant de ne plus subir les processus nous aliénant, mais de choisir en toute clairvoyance les lignes de sens de notre existence.

L’ego, tant décrié par ceux qui nous veulent du bien en n’oubliant pas de nous asservir, n’est pas notre ennemi, mais notre instinct de survie, une alarme à utiliser à bon escient. On le pense négativement, alors que, bien compris, il peut être l’assise, sans cynisme aucun, de tout acte de charité véritable. Fourmillant de réflexions de fond, d’exercices pratiques et de schémas illustratifs, le livre de Serge Tanguy, issu d’années de recherches, nous instruit sur la différence et les liens entre le cerveau rationnel et le cerveau émotionnel, mais également entre le mental et l’esprit.

Nous apprenons quel est le rôle de chaque chakra et la logique de leur interdépendance. Nous découvrons ce qu’est l’intuition et apprenons à dire non en toute conscience, sans culpabilité. Nous comprenons que le doute peut être constructif en nous permettant in fine d’affirmer nos choix, que la confiance, reposant dans le cœur, est indissociable de l’air que nous respirons, et que nous mésusons souvent de notre libre arbitre en prenant de malencontreuses décisions.

Serge Tanguy pointe avec lucidité notre époque de basculement : le temps est bientôt fini des prédations de toutes sortes, les éveillés sont de plus en plus nombreux, et la révolution silencieuse par l’amour est amenée à progresser inexorablement. Le mot amour ici n’est pas sentimental, c’est une force de conciliation et de mise en mouvement, une puissance d’engagement dans le présent pulvérisant les basses œuvres du calcul.

La démarche du thérapeute humaniste breton nous offrant des clés de guérison est à la fois holistique et quantique, nourrie d’expériences personnelles invitant à reconsidérer notre rapport, généralement limité, au visible. La grande santé est harmonie, conscience de notre pouvoir d’auto-guérison, engagement d’âme vis-à-vis de nous-même, liberté d’être qui nous sommes vraiment. Nous nous sentons parfois égarés, notre état vibratoire est faible, nos émotions réduisent souvent notre capacité à agir de façon juste. En reprenant contact avec l’énergie qui nous constitue et nous environne, en investiguant notre champ magnétique, il nous est possible de mieux interpréter nos ressentis, et de retrouver un axe, notamment à travers une bonne compréhension de la nature de nos chakras et du lien entre intestin et cerveau.

Proposant une analyse rationnelle de l’énergie, Je suis le reflet de mes choix questionne aussi le pouvoir du verbe, l’énergie des mots, la façon dont ils induisent nos comportements, tout comme notre capacité à les utiliser à la façon de véhicules d’élargissement, d’affranchissement, de libération, en assumant de dire ce que l’on pense et rejetant les paroles qui nous emprisonnent en nous rendant malades.

Ne plus fuir mais exprimer. Ne pas tout accepter, mais fermer nos portes internes comme on se sert d’écluses. Ne plus dépendre affectivement des pensées et émotions des autres, mais tenir nos positions, assumer nos envies, et les défendre contre les agressions extérieures (paroles, jugements, réductions de notre espace de vie). Savoir pardonner, savoir remercier, savoir lâcher prise nous permettra d’aller vers la guérison, vers l’unité, vers l’intégrité. Sans négliger notre instinct animal, essentiel à notre survie, il importe également de travailler à la consolidation de notre esprit, en développant notre puissance d’intuition, et en ressentant notre étincelle de vie, éternelle, atemporelle, immortelle, que d’aucuns nomment l’âme.

Le chemin vers la vérité est un combat. Il nous faut pour mener la lutte au mieux des armes spirituelles, et des outils concrets, ce à quoi s’emploie avec force le livre que vous allez découvrir. Ne plus rendre les autres responsables de nos malheurs ou de nos souffrances, mais agir en responsabilité et loyauté en respectant la parole donnée, et en n’hésitant plus à trancher, informé par l’étude fine des canaux énergétiques nous traversant et nous agissant.