Né en 1952 dans une famille de guérisseurs au Mexique, Miguel Ruiz devient neurochirurgien, avant qu’une NDE (near death experience, « expérience de mort imminente ») dans les années 1970 ne transforme sa vie. Il décide alors de retrouver le savoir de ses ancêtres toltèques, devient chaman et se donne pour mission de transmettre cette sagesse au plus grand nombre. Après des années d’enseignement et d’écriture, il est victime d’une attaque cardiaque en 2002, et passe le relais à son fils, José Luis Ruiz. Les Quatre Accords toltèques restent son livre phare.
Si vous avez réussi à passer à côté jusqu’ici, cela ne devrait pas durer. Les Quatre Accords toltèques (titre original, The Four Agreements), livre d’une centaine de pages publié en 1997 aux États-Unis, se sont déjà écoulés à plus de quatre millions d’exemplaires dans le monde. Outre-Atlantique, c’est l’animatrice de télévision Oprah Winfrey, considérée comme la femme la plus influente de son pays, qui l’a sorti de l’ombre en 2000 en disant tout le bien qu’elle en pensait dans son talk-show.
Succès immédiat : depuis, l’auteur de l’ouvrage, le chaman mexicain Miguel Ruiz, a pris soin de faire de ses « accords » une marque déposée… En France, c’est Maud Séjournant, une proche de Miguel Ruiz labellisée « enseignante certifiée », qui est à l’origine de sa publication. Traduit en 1999, l’ouvrage a vite trouvé ses aficionados. Il a inspiré le romancier Bernard Werber et nombre de thérapeutes français. « Quand j’ai découvert le livre, j’ai eu le sentiment que l’auteur y avait retranscrit les observations issues de ma propre expérience », confie Olivier Perrot, psychologue clinicien et président de l’Association française de la nouvelle hypnose (AFNH). Sur Internet, blogs et forums ont amplifié le succès de Miguel Ruiz. À ce jour, plus de cent mille exemplaires de son ouvrage ont été vendus dans l’Hexagone.
« Miguel Ruiz propose de passer avec soi quatre accords visant à briser nos croyances limitatives, précise Maud Séjournant. Celles que nous développons depuis l’enfance, qui distordent la réalité et nous maintiennent dans la souffrance. » À force de conditionnements culturels et éducatifs (sur ce qui est juste ou faux, bon ou mauvais, beau ou laid) et de projections personnelles (« Je dois être gentil », « Je dois réussir »…), nous avons intégré une image fausse de nous-même et du monde.
Ces idées ne sont pas nouvelles. « Elles reprennent les principes de la thérapie cognitive, qui démontrent à quel point le manque de distance ou la généralisation abusive sont des pièges», remarque le psychiatre François Thioly. Pourquoi alors cet engouement ? D’après Maud Séjournant, le talent de l’auteur est d’expliquer ces quatre accords avec des mots simples et des cas concrets. « Il n’est pas nécessaire d’être initié pour les mettre en pratique, poursuit Thierry Cros, coach et auteur de Maîtriser les projets avec l’extreme programming (Cépaduès, 2004). Miguel Ruiz n’ordonne rien. Il laisse entendre que s’il a pu s’approprier ces accords, tout le monde peut le faire. »
Ajoutez à cela la formulation même des préceptes, « qui tiennent en quelques mots, faciles à retenir », selon Jacques Maire, directeur des éditions Jouvence, auxquelles on doit la version française de l’ouvrage, et vous détenez le secret de ce best-seller.
Parlez avec intégrité, dites ce que vous pensez avec simplicité en ayant conscience que vous êtes unique. Bannissez les phrases dévalorisantes pour vous ou pour les autres. N’utilisez pas la parole contre vous-même, ni pour médire d’autrui. Utilisez la puissance de la parole au service de la vérité et de l’amour.
Pourquoi ? Parce que étant créé à l’image de la source, de l’énergie, ou tout autre nom que vous avez choisi, notre parole est créatrice, plus que notre pensée et moins que nos actions.
Il faut désapprendre la manière actuelle de communiquer.
– Chaque mot doit être vraiment réfléchi
– Il ne doit porter atteinte à personne (sinon il nous porte atteinte en retour)
– Quand on demande quelque chose à l’univers on remercie directement pour la chose comme si elle était créée : il s’agit d’un acte de foi.
– On met toute son intention dans la parole (comme les arts martiaux lorsque tu frappes : l’important n’est pas dans le muscle mais dans l’intention)
Ensuite on s’en détourne et on n’y pense plus et on n’attend rien.
Aujourd’hui : on adore dénigrer les autres et se réjouir de leurs problèmes. C’est le principe de « caméra café » : très représentatif de la société.
Ce faisant nous nous créons des problèmes à tout va, sans nous en apercevoir et ensuite on croit que c’est un coup du sort !
A bannir absolument quitte à devoir réapprendre à communiquer.
On adore faire de l’ironie mais attention car les choses sont appliquées dans leur sens littéral.
(bannir l’ironie ou les sous-entendus : il faut appeler un chat un chat)
On adore avoir peur en regardant le journal de 20 heures qui aborde trop de faux problèmes : après on peut en parler toute la journée en se faisant peur les uns les autres « tu te rends compte où va le monde ? que va t’on faire ? etc.. »
Ce faisant, on amplifie tous ces problèmes en leur donnant toute notre foi et notre pouvoir.
Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité, de leur croyances et donc de leur rêve. Ils projettent sur l’extérieur afin de pouvoir observer leur création. Ne donnez pas puissance aux choix des autres en votre égard. Acceptez qu’il aient des idées différentes. Celui qui est immunisé contre cela, n’est plus victime de souffrances inutiles.
Pourquoi ?
Parce que nous voyons tout par le filtre de notre mental : le monde illusoire dans lequel nous évoluons est très personnel.
Nous projetons une forme sur les autres et sur nous mêmes (nous ne sommes qu’une énergie au final). C’est bien cela l’utilité de l’Ego et du mental : percevoir une énergie sous une forme.
Mais la forme que chacun perçoit de lui même et des autres, c’est lui même qui la projette en fonction de ce qu’il a besoin d’apprendre de l’autre. Ça n’est pas la nature de l’autre.
Quelqu’un qui t’insulte ou te juge ne parle qu’à une image de son monde qu’il a créée. L’utilité de cette image est de se projeter dedans. il se parle donc à lui même.
Si tu le prends pour toi alors tu t’affectes directement. On te dit que tu es bête.
Tu réponds : ben oui je suis bête ; et hop tu utilises le premier pouvoir contre toi parce que tu as cru un mensonge.
Maintenant le secret occulte :
Si tu ne prends rien personnellement rien ne peut rester sur toi, ni énergie négative ni entité ni maléfice ni rien du tout, parce que tu sais que tu n’es jamais visé et affecté par rien sauf par toi même.
Aujourd’hui dans la société, on nous apprend la culpabilité : on nous dit qu’il faut prendre tous les malheurs du monde personnellement et en désespérer et se fustiger.
Nous utilisons gaiement le pouvoir de la voix pour nous détruire et après on se demande pourquoi ça ne va pas sur la planète.
N’imaginez pas à la place des autres. Ne pensez pas à leur place en projetant vos idées sur les leurs. Posez des questions pour éclaircir des situations et acceptez qu’ils expriment leurs vrais désirs. Bien souvent, une explication est bénéfique et change les rapports. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.
L’idée est la suivante :
– Nous sommes tous des voyants très performants et des médiums.
– Nous bridons cette capacité à cause de l’utilisation de notre mental au lieu de lâcher prise.
En arrêtant de faire des suppositions nous arrêtons de cogiter au quotidien, et ce faisant nous pouvons accéder à nos capacités naturelles de voyance dans l’action.
« Plus nous différons la réponse à la situation d’expérience présente, moins la réponse sera juste, car le mental entrant en scène va compliquer les choses.
Inversement, si nous sommes intensément présents, ce n’est plus l’intellectualité émotionnelle du mental qui va parler.
La réponse à ce qui est émanera, proviendra d’une source bien plus profonde et sera nettement plus inspirée »
Dans chaque choix posez-vous la question : puis-je faire encore mieux ? Le mieux est lié aux connaissances et possibilités du moment présent. Votre « mieux » change d’instant en instant, quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d’avoir des regrets. (NdJoéliah : Pour faire mieux, reliez-vous à votre Être dans un moment de paix et osez demander de l’aide de l’invisible)
Il semble qu’il y ait plusieurs significations :
a) aucune culpabilité dans ce que nous faisons du moment que nous avons fait de notre mieux
b) nous faisons toujours au mieux suivant nos capacités quoi qu’il arrive.. inutile de se prendre la tête
Choisissez donc votre signification.
Dans la société, on a tendance à ne faire les choses qu’à moitié pour pouvoir en cas d’échec ‘s’excuser’
(oui mais là tu comprends, j’avais le soleil dans les yeux, j’étais pas en forme ce matin.. etc..)
A mon avis, quoi qu’il arrive du moment qu’on met sa bonne volonté il n’y a pas de culpabilité..
Si on veut faire quelque chose on y met toute son intention , et à partir de là le résultat est ce qu’il est : il n’y a rien à critiquer.
Tout est dans L’INTENTION et après on s’en détourne et on laisse faire..
Dans cet accord il y a deux parties, la première nous dit d’être sceptiques.
Etre sceptique veut dire que nous ne croyons pas systématiquement ce que nous entendons, ce que les autres nous racontent mais pas non plus ce que nous nous disons à nous mêmes…
Pour quelle raison nous devrions être sceptiques ?
Nous entrons en contact avec la réalité à travers le filtre de notre perception, et celui-ci est différent d’une personne à une autre il est constitué par nos sens, notre histoire personnelle, nos croyances, le langage que nous utilisons, tout ce que nous avons appris… donc la réalité que nous percevons est aussi différente pour chacun d’entre nous.
Nous vivons donc tous dans un monde plus ou moins différent de celui de l’autre, et pour chacun d’entre nous notre monde est vrai, mais est-il plus vrai que celui de quelqu’un d’autre ? À mon avis l’intérêt n’est pas de savoir qui a raison, mais par contre de voir comment nous nous sentons, nous vivons dans notre monde, et ce que nous pouvons faire pour y être de mieux en mieux, et le rendre le plus beau possible.
Comment faire ?
Ici nous arrivons à un autre sujet important en lien avec la réalité : les croyances.
Les croyances créent notre réalité, si nous voulons transformer notre réalité nous devons changer nos croyances.
Le fait de douter va introduire une distance entre nous et : les situations que nous vivons, ce que les autres nous disent, ce que nous nous racontons à nous-mêmes à travers notre dialogue interne… Le dialogue interne nous aide à maintenir notre cadre de référence, et nos croyances sur nous, sur la réalité en font partie. Si nous doutons de ce que nous nous racontons, de ce que nous avons appris, nous allons petit à petit nous libérer des croyances qui nous limitent, des jugements envers nous-mêmes, des jugements envers les autres. Si nous ne croyons pas ce que les autres disent cela va nous libérer de l’emprise que leurs jugements ont sur nous. Le doute va aussi créer une distance par rapport aux situations qui arrivent dans notre vie et le sens que nous leurs donnons et ainsi nous permettre d’envisager d’autres sens possibles. Tout cela va nous permettre de nous réapproprier notre pouvoir personnel nous rendant ainsi plus libres et capables de sortir du rêve des autres et construire le rêve que nous choisissons pour nous-mêmes.
La deuxième partie de cet accord nous dit : apprenez à écouter
Cela va nous permettre d’entrer en interaction avec le monde des autres d’une façon harmonieuse, respectueuse et plus riche, car nous améliorons la communication. Ce qui pour moi est vrai dans mon monde ne l’est pas forcement dans celui de quelqu’un d’autre, mais ce l’est pour moi, c’est pourquoi si j’ai conscience de cela je ne vais pas chercher à convaincre quelqu’un que j’ai raison car je sais que la réalité de l’autre n’est pas la même que la mienne et que la mienne ne lui conviendrait pas forcement. Mais je peux écouter, si j’écoute vraiment je vais pouvoir comprendre l’autre, sa réalité, ce qu’il vit, ce qu’il ressent. Quand je parle je le fais à partir de mon monde et l’autre en face va interpréter ce qu’il entend en fonction de son monde, en sachant ceci nous pouvons vérifier par des questions et la reformulation que nous nous comprenons. Si nous voulons vraiment communiquer avec les autres c’est absolument nécessaire d’apprendre à écouter, sinon nous ne pouvons pas rentrer dans leur rêve. Nous n’avons pas besoin de croire ce que l’autre nous dit (le prendre comme une vérité) pour créer un vrai lien avec lui. Le vrai lien, le vrai partage va venir de notre capacité à écouter, à nous intéresser, à comprendre et à respecter ce qu’il vit dans son monde, puis à partager si nous le souhaitons ce que nous vivons dans le notre.
Public : Ouvert à toute personne qui désire faire la paix avec un quotidien pesant.
Durée : Un atelier de deux heures en groupe
"Je recommande vivement Mr Tanguy"
Je suis venue voir Serge Tanguy au départ pour arrêter de fumer, à peine rentrée dans son cabinet il a ressenti ma détresse et mon problème de santé. Je suis Fibromyalgique depuis plus de 8 ans. Des douleurs dans tout le corps, aucune vie sociale car la douleur était telle que je ne sortais plus de chez moi.... Serge a su m écouter, m aider, me donner les conseils que j avais besoin pour m accepter et évoluer dans ma vie. Aujourd'hui je ne souffre plus, il a réussi à enlever toutes mes douleurs, mon mal être. Je recommence à vivre et tout ça grâce à lui. Merci encore pour tout ce que vous m avez apporté.
"merci"
Par karine *****
Rencontrer Serge a été surprenant pour moi. Il m'a aidé à me retrouver. Après avoir connu une période difficile notamment professionnelle, il a su me guider, me donner des explications et me donner des réponses à mes questions. Heureusement que j'ai pu travailler avec lui, car j'étais arrivée au bout du rouleau. Au cours des différentes séances j'ai senti mon état se changer et même après. Il a été là au bon moment. Alors tout ne s'explique pas, il ne faut pas chercher d''explications mais aujourd'hui, je vais mieux et c'est grâce à Serge. Encore merci et s'il le faut je retournerai le voir.
"Mille merci"
Souffrante depuis des semaines de douleurs dites neuropathiques, qu’aucun médecin ne réussissait à guérir, j’ai pris un autre chemin que l’allopathie et me suis tournée vers une médecine certes moins conventionnelle, mais qui m’a apportée bien plus que les multiples médicaments ingurgités jusqu’à lors. Serge a d’abord pris le temps de soigner « mon moral », élément essentiel pour une bonne guiperison, puis m’a prodigué un soin physique. En sortant de la première séance, je ne me suis jamais sentie aussi bien, l’impression d’avoir ôté ce boulet qui me pendait au pied et ce poids qui me compressait la poitrine. Au bout de trois seances, me voilà en pleine forme, avec la ferme intention de prendre les choses avec légèreté et optimisme. Un grand merci à vous Serge. Je reviendrai pour sûr vous consulter au besoin et vous recommande vivement, Bien amicalement.